Filipe Albuquerque : « 12 heures à Sebring donnent l’impression de durer 24 heures ! »
Après sa récente victoire à Lone Star Le Mans, United Autosports est actuellement leader du classement général LMP2, alors que trois manches du Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC) 2019-2020 restent encore à disputer.
Malgré un début difficile dans cette Saison 8, Filipe Albuquerque, l’un de ses pilotes, est confiant dans la capacité de l’équipe à poursuivre sur cette lancée quand United Autosports sera en Floride dans une semaine pour les 1000 Miles de Sebring.
« L’évolution avec l’ORECA a été immédiate et nous avons été compétitifs dès le début. Nous avons découvert quelques soucis électriques mais ce n’était la faute de personne, juste un peu de malchance », raconte le Portugais. « Puis nous avons connu un enchaînement de circonstances qui nous a retardés et empêchés de marquer les points que nous voulions. Notre victoire à Bahreïn (puis sur le Circuit des Amériques, ndlr) était une question de temps. Nous savions que le potentiel était là – l’équipe faisait vraiment du bon boulot et je pense que d’autres victoires suivront. Nous évoluons sans cesse. »
Si la course de Sebring sera une nouveauté pour United Autosports, Filipe Albuquerque a couru à de nombreuses reprises sur ce circuit, et affiche sa confiance de voir l’équipe évoluer au meilleur de ses capacités.
« Sebring, Spa-Francorchamps et Le Mans sont de toute évidence les trois circuits les plus difficiles du calendrier mais je pense que nous sommes favoris », confirme le pilote de 34 ans. « Bien sûr, il nous faut apprendre à Sebring – quelques équipes ont roulé là-bas l’an dernier mais je ferai parler mon expérience (avec Action Express Racing, ndlr). Je connais très bien Sebring, ce qui nous aidera, et la piste devrait bien convenir à l’ORECA. »
Sebring a la réputation d’éprouver jusqu’à leurs limites l’homme comme la machine et Filipe Albuquerque admet que le fait de disputer les deux courses du week-end SuperSebring sera un défi supplémentaire pour ce qui est du niveau de préparation physique requis.
« Les bosses perturbent la condition physique et la concentration, on est vraiment secoué – au sens propre – à l’intérieur du cockpit. Douze heures de course à Sebring, c’est comme 24 heures sur un autre circuit ! Avec toutes les bosses et les vibrations, les pièces se desserrent, et les voitures doivent être vraiment bien préparées.
« J’aime bien sauter d’une voiture à l’autre – m’adapter à l’ORECA puis à la Dallara d’une séance à l’autre. Je vais voir comment ça va se passer mais jusqu’à maintenant, j’ai bien géré cela au fil de ma carrière – qu’il s’agisse de DTM, de GT ou d’autres compétitions. J’apprends rapidement et je suis à l’aise au volant de voitures différentes. »
Et Filipe Albuquerque de conclure : « C’est important de gagner à domicile en Amérique, pour les équipes comme pour les sponsors. C’est aussi important de remporter de grandes courses et Sebring est l’une des trois plus grandes courses d’endurance au monde, que l’on veut voir figurer à son palmarès (Daytona, Le Mans et Sebring, ndlr). Une victoire à Sebring parle d’elle-même. C’est un des grands rendez-vous de l’année et un plus grand nombre de points est en jeu là-bas, alors bénéficier de cet avantage est énorme. »
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