Gianmaria Bruni : « J’ai un objectif pour Bahreïn ! »
Gimmi Bruni nous donne un aperçu de sa stratégie pour Bahreïn.
Pilote de la 911 RSR-19 n°91 de Porsche GT Team avec Richard Lietz, Gianmaria Bruni revient sur sa saison.
Le pilote italien a une stratégie simple et efficace pour Bahreïn, dernière course du Championnat du Monde d’Endurance FIA 2022 qui verra aussi l’ultime apparition de la catégorie LMGTE Pro.
Quel bilan faites-vous de votre saison jusqu’à maintenant ?
« En termes de vitesse, je donnerais la note de 7+ sur 10. En termes de régularité, j’attribuerais un 4, nous avons connu trop de soucis. Dans un championnat comptant six courses, nous avons perdu de gros points à Sebring avec le problème lors de l’arrêt au stand. Nous avons laissé échapper d’autres points importants quand j’étais en pole position à Spa-Francorchamps et quand Kévin (Estre, ndlr) a manqué le freinage du virage 1, ce qui a mis un terme à notre course après ce premier virage.
Quels ont été les temps forts ?
« Le Mans bien sûr. J’ai été très heureux de pouvoir gagner Le Mans avec Richie (Richard Lietz, ndlr) et Fred (Frédéric Makowiecki, ndlr) après avoir terminé deux fois deuxième. C’était le parfait bouquet final pour notre projet 911 RSR-19 et la dernière victoire au Mans de Porsche en LMGTE Pro, extraordinaire !!.
Qu’est-ce qui a été plus difficile ?
« La covid-19 a été la situation la plus effrayante et la plus difficile pour rester en forme et en capacité de courir. Nous avons eu plusieurs problèmes dans notre entourage, dont mon ami Richie Lietz qui a manqué la course de Monza.
Y a-t-il eu des surprises en 2022 ?
« Peut-être, peut-être… Avec les 8 Heures de Bahreïn, il reste encore une course...
Quel est l’objectif pour Bahreïn ?
« J’ai une stratégie ! Juste essayer de gagner pour Porsche et pour moi-même. On va voir si ça va marcher.
Quelle a été votre course la plus gratifiante ?
« D’une manière générale, la victoire de Sebring, ma première avec Porsche pour la première Super Saison. Le dernier tour en pneus slicks sous la pluie avant l’arrêt au stand était quelque chose de spécial, et c’est là que nous avons gagné la course.
Comment travaillez-vous avec l’équipe et vos coéquipiers ?
« Il faudrait poser cette question à Richard et à l’équipe (sourire)… Mais pour ma part, j’aime bien travailler avec Richie qui est un coéquipier facile à vivre qui est au maximum juste pour la course. Il a un style unique. J’apprécie l’équipe Manthey et c’est dommage que tout soit bientôt terminé. Mais ainsi va l’histoire, l’ère LMGTE s’achève bientôt et les Hypercars arrivent. J’ai la chance d’avoir connu cette époque, avec de nombreuses victoires en LMGTE Pro, et j’en suis heureux.