Jan Magnussen : « nous avons de grands espoirs avec la nouvelle Corvette ! »
Ce week-end, Jan Magnussen sera à Austin aux côtés de Mike « Rocky » Rockenfeller, au volant de la toute nouvelle Corvette C8.R dans le cadre de Lone Star Le Mans (22-23 février).
Jan Magnussen est une figure majeure des courses d’endurance, qui a disputé à 21 reprises les 24 Heures du Mans (avec quatre victoires de catégorie), mais il s’agira de sa première sortie avec la C8.R et sur le nouveau revêtement du Circuit des Amériques.
Voici les réflexions du pilote danois au fil de cet entretien exclusif....
1. Bienvenue pour ce retour chez Corvette Racing, Jan ! Qu’attendez-vous le plus de cette course à venir sur le Circuit des Amériques ?
« J’ai hâte de revenir à Austin sur le Circuit des Amériques. Evidemment, c’est une nouvelle voiture et je suis très excité à l’idée de piloter la Corvette C8.R sur ce tracé. Par le passé, j’ai connu de belles expériences sur le Circuit des Amériques avec la C7.R. En espérant un autre beau résultat pour Corvette Racing. »
2. Avez-vous effectué beaucoup d’essais avec la nouvelle C8.R et, si tel est le cas, pouvez-vous nous parler de la voiture ?
« Bien sûr, je n’ai pas de référence pour cette année. La semaine dernière, j’ai piloté pour la première fois cette année la voiture sur simulateur. Je la conduirai pour la première fois sur le Circuit des Amériques. Mais depuis que j’ai roulé sur simulateur l’an dernier, les choses ont évolué – le système et les procédures sont meilleurs maintenant. L’équipe avait déjà tiré l’an dernier de bonnes informations du travail sur simulateur. Cette progression est maintenant beaucoup plus pointue, ils recueillent beaucoup plus d’informations susceptibles de nous préparer pour un week-end de course. »
3. Ce passage au moteur central a-t-il changé votre approche des circuits ?
« La C8.R est un grand pas en avant et elle convient beaucoup mieux à tous les circuits ! Le Circuit des Amériques est plus un tracé moderne de Formule 1 et la nouvelle Corvette est parfaite pour ce type de circuit. La configuration à moteur à avant était formidable mais elle avait ses défauts. C’était difficile à piloter mais c’était une voiture rapide – tout le monde ne pouvait pas la piloter au maximum. Mais elle était rapide et nous avons décroché de beaux résultats sur le Circuit des Amériques. De par mon expérience, la nouvelle conception à moteur central est juste une voiture mieux équilibrée… plus facile à comprendre et plus facile à piloter en course. »
4. Selon vous, quels seront les plus gros défis sur le Circuit des Amériques ?
« Le revêtement sera une nouveauté pour tout le monde. Il est évident que le plus rapide sera bien entendu dans la meilleure position. Nous allons affronter ce qu’il y a de mieux en endurance alors que tous ces concurrents en sont à la moitié de leur saison.Nous irons sur cette course un peu à pas feutrés. Nous y allons pour savoir où nous en sommes, ce que nous pouvons faire et en tirer le meilleur. Nous avons de grands espoirs avec la nouvelle C8.R alors nous ferons de notre mieux pour obtenir le meilleur résultat possible. »
5. Vous comptez 21 départs aux 24 Heures du Mans, dont quatre victoires de catégorie chez Corvette. Avez-vous des moments ou des souvenirs particuliers ?
« Pour chacun, les premières 24 Heures du Mans sont spéciales, parce que c’est un endroit fantastique et tellement chargé d’histoire. Pour tous ceux qui viennent pour la première fois, le circuit ne ressemble à aucun autre. De toute évidence, la première victoire avec Corvette Racing en 2004 était fantastique. Je ne sais pas si c’était ma plus belle victoire mais elle se détache forcément des autres – par le fait d’être sur ce podium pour la première fois. L’autre souvenir important, en fait l’exact contraire, c’est 2015, lorsque nous avons eu un gros accident dans les virages Porsche pendant les qualifications. Nous n’avons malheureusement pas pu participer à la course – que nos compagnons d’écurie ont remportée – alors c’est aussi un souvenir spécial. Mais c’est Le Mans, et parfois, c’est une course sans pitié. »
6. Vous avez passé 16 années de votre carrière de pilote chez Chevrolet, qu’y a-t-il de si particulier à propos de ce constructeur ?
« Mon parcours chez Corvette sur la durée indique qu’il est beaucoup question d’amitié. J’ai noué des liens d’amitié très proches avec énormément de monde. Quand on parle d’une période aussi longue, on connaît des hauts fantastiques et des bas terribles. Mais tous ces sentiments sont vraiment particuliers qui donnent la sensation de faire partie d’une grande famille de sport automobile et ça, je m’en souviendrai pour longtemps. Le temps que j’ai passé chez Corvette Racing est le meilleur moment de ma carrière et je me sens privilégié de disputer à nouveau deux courses chez eux avec cette nouvelle voiture. »
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