Mes premières 24 Heures du Mans : Gianmaria Bruni
Photo: WEC / Adrenal
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Mes premières 24 Heures du Mans : Gianmaria Bruni

Gimmi Bruni a certes signé trois victoires de catégorie aux 24 Heures du Mans, mais il se souvient avant tout de la première, non sans fierté.

Le palmarès de Gianmaria Bruni aux 24 Heures du Mans est effectivement remarquable, avec trois succès - tous sur Ferrari - en 2008, 2012 et 2014. Si les deux derniers en date en LMGTE Pro, conquis en compagnie de Toni Vilander et Giancarlo Fisichella, sont mémorables, c'est bel et bien sa première victoire sarthoise en 2008 qui fait remonter les plus beaux souvenirs.

"L'année 2008 et mes premières 24 Heures du Mans sont particulières, car c'était à la fois ma première victoire, et aussi la première de Ferrari depuis longtemps", se souvient Gianmaria Bruni, qui aura cette année pour coéquipiers Richard Lietz et Frédéric Makowiecki sur la Porsche 911 RSR #91.

"C'était une belle course, je me souviens de tout comme si c'était hier. J'ai des photos fantastiques avec Mika (Salo, ndlr), Jaime (Melo, ndlr) et de cette belle équipe Risi Competizione. Le plus gros défi, c'étaient ces longues lignes droites, et la manière de s'y habituer, en restant en quelque sorte assis jusqu'à ce qu'on voie arriver le prochain virage."

Et lorsqu'on évoque le respect dû à l'extraordinaire circuit des 24 Heures, la réponse de Gianmaria Bruni est sans équivoque, compte tenu de son expérience accumulée au fil des années.

"Il faut toujours respecter le circuit, sinon il vous le fait regretter et ce n'est pas toujours agréable", prévient-il. "C'est une course dure et un circuit difficile. C'est toujours compliqué de tout faire à la perfection sur un tour. Et si on y arrive, on se sent bien et aussi très fier."

Le circuit a évolué au fil de la dernière décennie, avec plus de dispositifs de sécurité, particulièrement dans les virages Porsche, à Maison Blanche et au virage du Karting.

Mais Gianmaria Bruni précise que malgré ces subtiles améliorations, le mot d'ordre reste la compétition, tout spécialement en catégorie LMGTE Pro.

"Je pense que maintenant c'est plus difficile parce qu'il y a plus de constructeurs et les écarts sont serrés. Auparavant, c'était plus physique à cause du levier de vitesses, alors c'était plus dur mais il y avait seulement trois constructeurs", poursuit le pilote italien.

"2019 sera fabuleux, mais ce sera aussi très dur. Chez Porsche, nous devons être à notre niveau maximal et je pense que nous pouvons signer deux victoires d'affilée, parfois, il faut juste un coup de pouce de la chance."