Le point avec Darren Turner, vainqueur LMGTE Pro 2017 au Mans
A la veille de la cinquième des neuf manches 2017, qui sera courue ce week-end à Mexico, nous avons rendez-vous avec Darren Turner pour évoquer cette saison le nouveau Championnat du Monde GT de la FIA, et cette course mexicaine.
Pilote d'usine et grande figure de longue date d'Aston Martin, le Britannique Darren Turner dispute le Championnat du Monde d'Endurance FIA (WEC) 2017 en compagnie de son compatriote Jonny Adam et du Brésilien Daniel Serra. A ce jour, le sommet incontesté de leur saison reste la victoire LMGTE Pro arrachée par Adam dans le dernier tour des 24 Heures du Mans, pour l'instant la seule de la marque anglaise dans la Sarthe pour cette catégorie.
A la veille de la cinquième des neuf manches 2017, qui sera courue ce week-end à Mexico, nous avons rendez-vous avec Darren Turner pour évoquer cette saison, le nouveau Championnat du Monde GT de la FIA, et cette course mexicaine à venir, qu'il avait remportée l'an passé.
En 2016, vous vous étiez imposé à Mexico en catégorie LMGTE Pro. Quel est votre sentiment avant d'y courir pour la deuxième fois ?
Darren Turner : "J'ai adoré aller au Brésil, Sao Paulo était formidable, mais aller à Mexico est tout aussi fantastique. Ce qui est bien avec le WEC, c'est d'aller dans de beaux endroits du monde entier. On parvient à appréhender un peu la culture de chacun de ces pays.
"L'Autodromo Hermanos Rodriguez est un circuit excitant, car il donne l'impression d'un tracé urbain. C'est une belle combinaison de virages et il est très technique. Quand on entre dans l'enchaînement du stadium, c'est super. A ce moment, on arrive d'une portion bordée de murs en béton et soudain, l'espace s'ouvre devant vous. On ressent la présence des spectateurs, toute cette ambiance, et c'est une très belle manière de terminer un tour de circuit.
"L'an dernier, la météo était changeante, alors nous passions en pneus pluie ou intermédiaires pendant la course. Richie (Stanaway, ndlr) était au volant quand la bruine a commencé à tomber et il est resté en pneus slicks (lisses, ndlr). Ca a véritablement été le tournant de la course. Quand la piste était sèche, l'avantage était à l'Aston Martin n°95, Nicki (Thiim, ndlr) s'échappait en tête mais la pluie a changé la donne. Ce résultat m'a porté en tête du classement général provisoire, alors ce fut une belle victoire."
En 2017, la catégorie GT est passée du statut de coupe du monde à l'attribution d'un titre FIA de champion du monde. En termes d'approche, cela a-t-il changé quelque chose pour vous-même en tant que pilote ou pour l'équipe ?
"On veut tout simplement remporter le titre. Qu'il s'agisse d'un titre mondial ou d'autre chose, ça reste une compétition avec un titre à gagner. Ca veut dire que si on gagne, on est nommé Champion du Monde. Peut-être la catégorie GT aurait-elle dû être un véritable Championnat du Monde dès le départ, mais même si ça n'arrive que maintenant, c'est formidable. Ce nouveau statut va donner à d'autres constructeurs l'envie de venir disputer le WEC, alors c'est une bonne décision.
"Mais ça ne va pas changer la mentalité des pilotes et des équipes, notre approche de la course reste la même."
Il reste cinq manches WEC 2017 à disputer. Laquelle êtes-vous le plus impatient de disputer ?
"C'est une question difficile parce que j'apprécie chacune de ces courses pour de nombreuses raisons. Mexico est formidable... et bien tout simplement parce que c'est Mexico. Le circuit est sympa et difficile. Le Circuit des Amériques est l'un des plus beaux circuits modernes de Grand Prix qui soit. En outre, quand on va à Austin, on retrouve le côté agréable de l'Amérique et c'est super. Shanghai est complètement différent : un beau circuit et aussi, d'un point de vue personnel, le plus bel hôtel de l'année.
"Je peux pas désigner un circuit préféré parce qu'ils offrent tous quelque chose d'unique et je suis impatient de les retrouver."