Spa-Francorchamps : La Toyota n°8 brave les éléments, DragonSpeed première en LMP2
Photo: Toyota Motorsport
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Spa-Francorchamps : La Toyota n°8 brave les éléments, DragonSpeed première en LMP2

Fernando Alonso, Sébastien Buemi et Kazuki Nakajima ont décroché aujourd’hui leur quatrième victoire à l’issue des TOTAL 6 Heures de Spa-Francorchamps, avant-dernière manche de la Super Saison du Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC).

Malgré une météo changeante, 52000 spectateurs ont profité de cet événement WEC tout au long de cette semaine.

La TS050 HYBRID n°8 de Toyota Gazoo Racing a signé une victoire marquante sous une météo alternant pluie battante et averses de neige, qui a fait de cette manche belge une course aussi exaltante qu’imprévisible. Ces 6 heures ont connu quatre neutralisations sous Safety Car, dues à une météo se dégradant, et la course a été finalement interrompue au drapeau rouge à 11 minutes de son terme alors que le temps faisait à nouveau des siennes.

Grâce à cette victoire, Alonso, Buemi et Nakajima ont franchi une étape supplémentaire vers le titre mondial 2018-2019 des pilotes LMP, disposant désormais d’une avance de 31 points. Cette couronne se décidera en juin prochain aux 24 Heures du Mans, Super Finale de la saison.

 

Partie de la pole position la deuxième TS050 HYBRID de Toyota Gazoo Racing (n°7), pilotée par Mike Conway, Kamui Kobayashi et José Maria Lopez, était confortable leader jusqu’à l’approche de la mi-course. A ce moment, elle perd 11 minutes et 4 tours au stand après réparation d’un souci de capteur sur leur système hybride.

Lorsque cet incident s’est déclaré, Kobayashi a été contraint de rentrer au stand alors qu’il comptait 50 secondes d’avance. La Toyota n°7 termine finalement à la sixième place de la catégorie LMP1.

Mais c’est aussi jour de fête pour Toyota Gazoo Racing, car la marque japonaise s’adjuge le titre mondial des constructeurs à une manche du terme de cette Super Saison.

La Rebellion R13-Gibson n°3 de Gustavo Menezes, Thomas Laurent et Nathanaël Berthon termine deuxième après une lutte serrée avec la BR Engineering n°11 de SMP Racing, pilotée par Stoffel Vandoorne, nouveau venu en WEC, et ses coéquipiers Mikhail Aleshin et Vitaly Petrov.

Le deuxième prototype de SMP Racing, aux mains de Sergey Sirotkin, Stéphane Sarrazin et Egor Orudzhev, termine au pied du podium après la perte d’une roue pendant la deuxième heure.

LMP2 : première victoire WEC pour DragonSpeed

Le trio de DragonSpeed, constitué de Pastor Maldonado, Anthony Davidson et Roberto Gonzalez décroche sa première victoire en catégorie LMP2, un succès que l’écurie américaine a construit pendant la deuxième partie des 6 heures de course.

Maldonado effectue un triple relais exceptionnel pour devancer les premiers leaders, l’ORECA 07 n°38 de Jackie Chan DC Racing et l’Alpine A470 n°36 de Signatech Alpine Matmut.

La troisième sortie de la Safety Car pendant la cinquième heure de course voit un Maldonado étincelant passer Gabriel Aubry puis Nicolas Lapierre.

Partis depuis la pole position, Jean-Eric Vergne, Job van Uitert et Roman Rusinov (G-Drive Racing) terminent deuxième après que Vergne ait pris le meilleur sur la voiture de Signatech Alpine Matmut et l’ORECA n°38 de Jackie Chan DC Racing dans les deux dernières heures de course.

Les premières heures ont vu les voitures de ces deux équipes mener à différents moments de cette septième manche de la Super Saison, mais les bouleversements consécutifs aux neutralisations sous Safety Car ou Full Course Yellow ont changé la physionomie de cette catégorie toujours très disputée.

Finalement, les pilotes de Signatech Alpine Matmut Nicolas Lapierre, André Negrão et Pierre Thiriet portent à quatre points leur courte avance au classement général sur Ho-Pin Tung, Stéphane Richelmi et Gabriel Aubry.
 

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