Les Stranglers accompagnent le crépuscule orangé au Mans.
Alors que le ciel vire à l’orange au Mans, le vrombissement des moteurs est accompagné par un groupe rock de légende, les Stranglers de retour sur scène .
Tandis que la troisième manche du Championnat du monde d'Endurance FIA plonge dans la nuit et qu'un soleil orange illumine la piste sarthoise, des sons d'une nature différente mais néanmoins familiers émergent du virage Dunlop. Les Stranglers montent sur scène et entament leur ‘nuit’ des 24 Heures.
Les Stranglers, qui en sont à leur 48e année d'existence, ont déjà joué au Mans, c’était en 2009. Leur bassiste et seul membre actif d'origine, est J.J. Burnel, un Anglais né de parents français et vivant maintenant en France.
Dans le cadre naturel unique des 24 Heures du Mans, le groupe n’attend pas la fin de la course, mais envoie ses décibels alors que le soleil se couche. Nous avons demandé à ‘JJ‘ ce que cela signifiait pour lui et ce qu'il pensait d'une bande-son à l’adresse des pilotes.
Vous avez joué au Mans en 2009, comment était-ce ?
« C'était juste une sensation très réelle. Nous avons joué assez tard dans la nuit, probablement plus tard que lorsque nous jouons ce soir. Nous avions une sonorisation assez puissante, mais c'est comme si vous étiez en compétition avec les voitures, car elles étaient si bruyantes.
Est-ce normal d'être en concurrence avec une course automobile ?
« C'est assez drôle, nous avons aussi fait le Bol d'Or quand il se disputait au Paul Ricard, donc nous sommes assez habitués à jouer dans une cacophonie de bruit.
Hormis la course comme toile de fond, est-ce que l'ambiance est différente au Mans ? »
« J'apprécie vraiment la façon dont nous avons été traités, c'est un événement spectaculaire. En tant qu'artistes, nous avons été pris en charge. On s'occupe très bien des artistes en Europe en général, mais surtout en France. Mais ce que tout le monde fait en compétition ici est incroyable, c'est un véritable accomplissement et c'est un événement emblématique parfaitement bien géré. »
Quelle serait votre bande son si vous deviez rouler pendant 24 Heures ?
« Je ne peux pas l'imaginer ! Curieusement, j'ai récemment conduit du sud de la France jusqu'au West Country en Angleterre. L’aller-retour en une semaine, donc beaucoup de kms, mais ce n’était pas 24 Heures d'un coup ! J'ai écouté la totalité de ce que j'avais dans mon téléphone, soit, je pense, 205 morceaux, et j'en ai eu assez pour commencer à vouloir du silence ! J'avais toutes sortes de musiques. Du classique, du métal, un mélange assez éclectique ! J'ai les Everly Brothers, les Hollies, Claw Finger et toutes sortes de choses...
Avec JJ prêt à rejoindre le groupe et à jouer, nous pouvons avoir une courte sélection de leurs chansons qui peuvent, ou non, être jouées ce soir et qui ont un thème de sport automobile.
Les meilleurs titres ‘racing' des Stranglers
Grip - (Get a) Grip (On Yourself)
Qui aurait cru que le premier single de The Stranglers parlait d'un sujet dont les pilotes de course sont toujours en train de parler ? Il fait même référence principalement à une Mini Morris 1000…
De Grip, nous passons au feedback du pilote et aux changements de réglages, avec Something Better Change.
Lorsque le soleil se couche et se lève au Mans, il y a cette glorieuse lueur...
Il n'y en a pas toujours eu au Mans, mais pour le départ et les premières heures de la 90e édition des 24 Heures du Mans, c'est une affirmation plutôt avérée.
Chanté à l'origine par The Kinks, toutes les équipes du Championnat du monde FIA d'endurance ici au Mans s’activent en effet toute la journée, et toute la nuit.
Alors que le jour se transforme en nuit, le dernier album des Stranglers, Dark Matters, fait son apparition
Pas encore de pluie dans cette édition du Mans. Mais on ne sait jamais…
Si vous n'avez pas la chance d'être au Mans pour cette édition 2022, vous trouverez les détails de la tournée des Stranglers ICI