La course au titre Constructeurs GT 2017 : Ferrari toujours en tête
Photo: Ferrari Media / Roberto Viva
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La course au titre Constructeurs GT 2017 : Ferrari toujours en tête

En 2017, Ferrari a ajouté deux nouvelles couronnes à un palmarès déjà remarquable, en s'adjugeant tout d'abord le titre de Champion du Monde Endurance FIA des Constructeurs GT à Shanghai, alors qu'une course restait encore à disputer.

En 2017, Ferrari a ajouté deux nouvelles couronnes à un palmarès déjà remarquable, en s'adjugeant tout d'abord le titre de Champion du Monde Endurance FIA des Constructeurs GT à Shanghai, alors qu'une course restait encore à disputer. Puis, à Bahreïn, James Calado et Alessandro Pier Guidi ont remporté le premier titre mondial Endurance FIA des Pilotes GT.

Devançant Aston Martin de sept points l'an passé après avoir été battu de seulement quatre points par Porsche en 2015, le Cheval Cabré s'impose en 2017 face à Ford avec une marge de 67,5 points, soit le plus gros écart jamais enregistré depuis le lancement du Championnat du Monde d'Endurance FIA (WEC) en 2012. Cette année-là, Ferrari était le seul constructeur à engager deux voitures d'usine sur l'ensemble de la saison.

Débarrassé des soucis de fiabilité qui avaient perturbé en 2016 la première saison de la nouvelle 488 GTE, Ferrari s'est immédiatement installé aux avant-postes. A Silverstone, le constructeur italien termine deuxième derrière la Ford n°67 de Harry Tincknell/Andy Priaulx/Pipo Derani, bénéficiant à la fois des problèmes causés à Aston Martin par la réduction de l'allocation de pneumatiques, et du temps d'adaptation nécessaire à Porsche, qui doit encore se familiariser avec l'architecture inédite à moteur central arrière de la nouvelle version de sa 911 RSR.

Le grand duel entre les deux grands rivaux historiques de l'endurance se poursuit tout au long des manches européennes du calendrier WEC : Ferrari reprend l'avantage avec un doublé à Spa-Francorchamps, même si l'écart serré entre la n°71 victorieuse de Sam Bird/Davide Rigon et la n°51 de Pier Guidi n'était à ce moment pas sans risque.

Mais la tendance s'inverse une nouvelle fois au Mans : la deuxième place de Tincknell, Priaulx et Derani offre à nouveau le leadership à Ford. Dans la Sarthe, la meilleure 488 GTE est celle de Bird et Rigon qui, associés à Miguel Molina, terminent quatrièmes. Mais Calado et Pier Guidi refont le terrain perdu en s'imposant lors de la course suivante du Nürburgring.

Même si des problèmes moteurs mettent hors jeu Davide Rigon et Toni Vilander (ce dernier remplaçant Sam Bird), Ferrari marque tout de même en Allemagne 27 points précieux au classement des constructeurs grâce à la 488 GTE de Clearwater Racing, engagée en catégorie LMGTE Am.

Tout n'est pas non plus parfait à Mexico. Bird et Rigon passent les premiers sous le drapeau à damier, mais rétrogradent en deuxième position, pénalisés de 10 secondes pour une infraction sous neutralisation "Full Course Yellow". Un souci de ravitaillement en carburant fait chuter Calado et Pier Guidi en sixième position, mais l'impact de ces soucis est malgré tout moindre que prévu, grâce à la victoire des champions sortants Nicki Thiim/Marco Sorensen, et aussi à l'absence de Ford sur le podium.

Revenus en tête du classement des constructeurs à la veille du rendez-vous du Circuit des Amériques, Calado et Pier Guidi décrochent au Texas leur deuxième victoire de l'année, et en ajoutent une troisième sous la pluie dès la manche suivante de Fuji, privant lors de ces deux courses Porsche de la première victoire de sa nouvelle 911 RSR.

Grâce également à la troisième place de Bird et Rigon aux Etats-Unis, Ferrari commence à creuser l'écart... Et parallèlement, la situation de Ford se complique, avec seulement 22 points marqués à l'issue de ces deux courses.

Malgré la victoire de Priaulx et Tincknell en Chine, l'autre Ford GT d'Olivier Pla et Stefan Mücke (n°66) ne termine que quatrième. Les Italiens décrochent le titre mondial à Shanghai, avant même le triomphe de Bird et Rigon lors de l'ultime manche 2017 à Bahreïn.

Malgré la victoire à l'arraché aux 24 Heures du Mans pour la dernière saison de la vénérable Vantage GTE, Aston Martin doit céder la troisième place finale du classement des constructeurs à Porsche, qui n'a signé aucune victoire. Mais la 911 RSR n°91 de Richard Lietz et Frédéric Makowiecki est restée jusqu'au bout en lice pour le titre mondial des pilotes GT : après avoir terminé toutes les manches dans le top 6, l'Autrichien et le Français terminent à seulement huit points de Calado et Pier Guidi.