Le WEC ou les charmes de l'imprévisible

Imprévisible. Un adjectif qui, selon les circonstances, peut se lire dans une acception positive ou négative... Dans le contexte du Championnat du Monde d'Endurance FIA (WEC), il serait plutôt synonyme de péripéties garanties en piste.

Imprévisible. Un adjectif qui, selon les circonstances, peut se lire dans une acception positive ou négative... Dans le contexte du Championnat du Monde d'Endurance FIA (WEC), il serait plutôt synonyme de péripéties garanties en piste.

Dès le premier tour de course couvert à Silverstone en avril dernier, il aura ainsi été impossible de prévoir le résultat final dans la plupart des catégories.

Le niveau de compétitivité très serré est parfaitement illustré par certains écarts enregistrés depuis le début de cette saison 2017. A Silverstone, la Toyota n°8 du trio Sébastien Buemi/Anthony Davidson/Kazuki Nakajima s'est imposé avec 6"15 secondes d'avance sur la Porsche 919 Hybrid n°2.

Puis, lors du final à suspense des WEC 6 Heures de Spa-Francorchamps, la marge entre les deux premiers était encore plus infime : 1"95 seconde !

Jusqu'à maintenant, la catégorie LMP2 a offert des courses exceptionnelles. Le circuit de Spa-Francorchamps a été le théâtre de l'une des plus fabuleuses bagarres pour la victoire jamais vues en WEC, lorsque l'ORECA-Gibson d'Alex Lynn, Roman Rusinov et Pierre Thiriet (G-Drive Racing) s'est imposée devant les deux autres ORECA n°21 (Vaillante Rebellion) et 28 (TDS Racing). Ce top 3 était regroupé en 20 secondes après 6 heures de course sans le moindre répit.

Des batailles à couper le souffle ont également rythmé la catégorie LMGTE Pro. Chacune des trois manches disputées à ce jour en 2017 a vu la victoire d'une marque différente. A Silverstone, Harry Tincknell, Andy Priaulx et Pipo Derani ont soulevé le trophée de la victoire pour le compte de Ford ; à Spa-Francorchamps et au Mans, Ferrari et Aston Martin ont respectivement conquis la plus haute marche du podium, récompense d'une course sans faute. Avec la nouvelle version de sa 911 RSR, Porsche sera-t-il au Nürburgring le quatrième constructeur à sabler le champagne de la victoire ?

La catégorie LMGTE Am a également connu son lot de suspense et d'émotions fortes : à Silverstone, pas moins de trois voitures - l'Aston Martin n°98, la Ferrari n°54 (Spirit of Race) et celle de Clearwater Racing (n°61) étaient à la lutte pour la victoire dans les tout derniers virages ! A cette occasion, Clearwater s'est imposé à l'issue d'un final à sensation, propre à faire se lever les spectateurs d'enthousiasme.

Vous pouvez donc vous attendre à encore plus d'imprévu ce week-end au Nürburgring, où 29 des plus sensationnels prototypes et GT vont à nouveau s'affronter dans une bagarre féroce tout au long de 6 heures de course exaltantes.