Roberto Gonzalez, l'endurance dès l'enfance
Photo: WEC/Adrenal Media
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Roberto Gonzalez, l'endurance dès l'enfance

Dès son plus jeune âge, Roberto Gonzalez a été immergé dans la culture du sport. Même lorsqu'il n'était pas lui-même en piste, il se retrouvait en famille pour regarder les courses qui ont précédé la naissance du Championnat du Monde d'Endurance FIA (WEC)

"Vous savez, je crois que les Mexicains adorent le sport automobile et l'endurance," indique-t-il. "De toute évidence, il y a une tradition très forte. Tout a commencé avec les frères Rodriguez, et spécialement avec Pedro. Puis il y a eu un gros creux jusqu'aux années 1980 et 1990 avec les prototypes du Groupe C. Je me rappelle avoir assisté à cette course où j'ai vu Michael Schumacher courir contre les Jaguar, c'étaient des événements énormes.

"J'y suis allé avec mon frère Ricardo (également organisateur des AT&T 6 Heures de Mexico, ndlr). J'ai seulement un an et demi de plus que lui, nous avons commencé à courir alors que j'avais onze, douze ans. Lui en avant dix ou onze. Nous avons toujours couru ensemble et toujours tout fait ensemble."

En ce qui concerne "le sport automobile à la mexicaine", c'est Roberto Gonzalez Sr, le patriarche de la famille, qui a inculqué la passion du sport automobile à ses deux fils... Et même leur mère y a apporté sa "touche personnelle" !

"C'est papa qui nous a appris à piloter, car il n'y avait pas d'école de pilotage ou quelque chose de ce genre. C'est notre père qui nous emmenait sur les circuits. Notre mère était également là avec un chronomètre et une sorte de petite tablette sur laquelle elle notait tout. Si nous faisions une bêtise, elle nous tapait sur la tête avec. Je vous assure, elle tapait sur le casque !"

Roberto Gonzalez souligne également l'importance de la course de Mexico, où l'industrie automobile est l'un des principaux employeurs et l'une des activités suscitant le plus d'intérêt dans le pays.

"Le Mexique est un marché important pour les constructeurs et les gros sponsors," confirme-t-il. "Il y a une grosse production de voitures et le pays est également l'un des plus gros producteurs mondiaux de pièces détachées. De nombreuses sociétés ont des usines au Mexique, certaines font du sponsoring, c'est donc un gros marché."