A la découverte de… André Lotterer

Chacun connait les qualités de pilotes de Marcel Fässler, André Lotterer et Benoît Tréluyer, les trois vainqueurs de l’édition 2011 des 24 Heures du Mans, mais nous avons découvrir les hommes qui se cachent sous le casque et la combinaison. Le trio a répondu aux mêmes questions. Commençons par l'Allemand André Lotterer, peut-être le plus méconnu du trio en Europe du fait de son expatriation au Japon.

André, quelle est votre voiture de route préférée ?

« Sans hésiter l’Audi TT RS avec le moteur 5 cylindres. Le son du moteur bat celui d’un V10 et elle se conduit comme un kart. J’en ai eu une pendant un an à Tokyo et c’était devenu une drogue. Mon père avait une écurie qui courait en circuit et en rallye et le son me rappelle l’époque des Audi quattro qui étaient dans le garage de l’équipe. C’était mon jouet préféré ! »

Quel est votre circuit préféré ?

« Suzuka car c’est le temple de la vitesse. C’est une enfilade de virages rapides, en montée et en descente. Avec une Formule Nippon, on atteint les vitesses d’une F1 de fond de grille et on a une vraie sensation de vitesse. A la fin de l’hiver, lorsqu’on reprend le volant d’une Formule Nippon pour la première fois à Suzuka, on est secoué à la fin du premier tour. J’aime Spa et Le Mans aussi, mais ils sont beaucoup plus coulés que Suzuka. »

Quelle est votre course favorite ?

« Le Mans. C’est un peu un sprint de 24 heures. Au Nürburgring, après deux relais, on se lasse alors qu’au Mans, on peut enchaîner les relais sur un rythme très élevé. »

Quel métier rêviez-vous d’exercer lorsque vous étiez enfant ?

« Dès l’âge de cinq ou six ans, je savais que je voulais être pilote de course et surtout de Formule 1. Je baigne dans le milieu du sport automobile depuis mon enfance, donc je ne connais que ça. Si je n’avais pu être pilote, j’aurais bien aimé devenir designer automobile. Quand j’étais plus jeune, je me débrouillais pas mal en dessin et j’aimais dessiner des voitures. »

Aviez-vous une idole ?

« Ayrton Senna à cause de son charisme. Il représentait vraiment l’archétype du pilote. »

Quel type de musique écoutez-vous ?

« Je suis assez ouvert, mais je n’aime pas les extrêmes. J’aime le rock soft, le rap soft et la house pour danser. »

Quel film vous a marqué ?

« Truth in 24 (le film d’Audi sur Le Mans) ! Nous en avons été les acteurs et nous pouvons frimer avec des copains ! Plus sérieusement, Dikkenek, une comédie belge que je regarde trois ou quatre fois par an et avec Benoît (Tréluyer), il ne se passe pas une journée sans que l’un de nous deux ne sorte une réplique du film. »

Propos recueillis par Cécile Bonardel

Photo : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT DES 24 HEURES, 24 HEURES DU MANS, JEUDI 14 JUIN 2012.