Derniers préparatifs pour Signatech-Nissan
Photo: Photo : FLORENT GOODEN - FIAWEC.COM
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Derniers préparatifs pour Signatech-Nissan

 

 

Pour la première fois, l’écurie Signatech-Nissan engage deux voitures dans la catégorie LMP2 aux 24 Heures du Mans. L’Oreca-Nissan n°23, numéro fétiche de Nissan, a été rejointe par la voiture sœur n°26 depuis les 6 Heures de Spa-Francorchamps, deuxième manche du Championnat du Monde d’Endurance de la FIA. L’écurie française doit briller sur ses terres après deux scores vierges, d’autant plus que le double de points sera attribué à l’issue de l’épreuve mancelle.

Afin de vérifier que tout est en ordre, l’écurie de Philippe Sinault et Didier Calmels a effectué des essais sur le tracé de Magny-Cours en début de semaine avant de prendre la route du Mans. Cinq des six pilotes se sont relayés au volant : seul Franck Mailleux, auteur de la pole de la catégorie LMP2 l’année dernière lors des 24 Heures du Mans, manquait à l’appel. Une pole que le pilote français a d’ailleurs convertie en deuxième place de la catégorie à l’issue des 24 Heures de course avec ses co-équipiers Lucas Ordenez et Soheil Ayari.

Franck Mailleux est désormais épaulé par Jordan Tresson, lauréat de la Nissan GT Academy comme l’était Lucas Ordenez, et Olivier Lombard, qui a brillé l’année dernière dans la Sarthe malgré son jeune âge : première participation et victoire dans la catégorie LMP2 avec Greaves Motorsport alors qu’il avait découvert sa monture quelques semaines seulement avant l’événement.

Sur la voiture n°26, on retrouve Pierre Ragues, qui faisait déjà partie de l’aventure Signatech-Nissan l’année dernière, Nelson Panciatici, un petit nouveau en endurance venu de la monoplace, et Roman Rusinov, le Russe francophone vue chez Team Modena notamment.

L’engagement de deux voitures augmente quelque peu le stress d’après Philippe Sinault, le Directeur de Signatech-Nissan : « Avec triple, ... voir quadruple stress.... C'est vrai peut être un peu différemment qu'avec une seule voiture. Sur cette journée et sur l'ensemble de la semaine du Mans nous allons avoir la possibilité de tester plus de choses et de travailler autrement. Certaines options laissées en suspens les autres années vont peut être, être considérées. »

Le stress aussi car l’épreuve des 24 Heures du Mans est particulière : « Ca fait partie certes du championnat FIA WEC mais c'est une épreuve à part, voir à part entière. Un seul résultat ici peut faire qu'une saison soit réussie ou pas. Tous les regards du monde du sport automobile sont braqués sur le Mans depuis 80 ans… les plus belles pages de notre sport se sont écrites ici, parce que participer au Mans et terminer cette épreuve reste aujourd'hui un exploit. C'est une épreuve où les hommes sont mis en avant, que ce soit l'équipe ou les pilotes. »

Signatech-Nissan sera à pied d’œuvre dès dimanche prochain pour la Journée Test sur le grand circuit des 24 Heures avec des objectifs studieux : « Grosse charge de travail, planning serré... Nous devons valider les options aéro mais aussi travailler l'endurance, les pneumatiques et la conso. Si la météo nous le permet et que tout se déroule bien, en fin de séance nous jouerons peut être la perfo, mais ce n'est pas la priorité. »

L’écurie berruyère entend faire de cette Journée Test une séance d’essais grandeur nature pour se régler avant la grande semaine du Mans qui débutera le dimanche 10 juin avec les vérifications techniques et administratives.

Cécile Bonardel (citations d’après le communiqué de l’écurie)

Photo: FRANCORCHAMPS (LIEGE, BELGIQUE), CIRCUIT, SPA-FRANCORCHAMPS  6 HEURES DE SPA-FRANCORCHAMPS,