Strakka Racing : de 56 à 7
Photo: Photo : Jeff Carter - D.R.
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Strakka Racing : de 56 à 7

 

 

L’emplacement de la septième position sur la grille de départ des 24 Heures du Mans est resté vide : une fuite d’huile dans le système de transmission a obligé les mécaniciens à s’activer sur l’HPD ARX-03a à quelques minutes du départ. C’est avec vingt minutes de retard que Jonny Kane s’élancera de la voie des stands. Partie de la 56ème et dernière place, l’écurie britannique terminera à la 7ème place de la catégorie et marquera les points de la 3ème place au Championnat du Monde d’Endurance de la FIA.

Jusqu’à trois heures de l’arrivée, la voiture n’a connu aucune alerte et grâce au rythme infernal des quatre relais de Danny Watts au cours de la nuit, la voiture pointait à la 11ème place au classement général. Malheureusement, un problème de pression hydraulique a mis fin prématurément aux espoirs du trio Leventis/Kane/Watts. Sagement, la voiture est restée dans son stand pour reprendre la piste dans le dernier tour, ce qui a permis à la voiture de franchir la ligne d’arrivée et donc d’être classée (l’HPD a couvert plus de 70 % de la distance) et à l’équipe de marquer des points importants en vue du Trophée de la meilleure équipe privée LMP1.

Danny Watts : « Nous sommes restés tout le weekend sur un bon rythme et c’est dommage que nous ayons perdu six tours en début de course car je pense que nous aurions pu nous battre aux avant-postes. Après ce qu’il s’est passé, nous avons dû changer notre état d’esprit et nous résoudre à attaquer et à prendre chaque tour comme un tour de qualification. Pas question de se contenter d’un rythme sage et constant. Tout ce que j’entendais à la radio, c’était : attaque, attaque, attaque. C’est ce que j’ai fait à chaque tour de chaque relais et cela n’a pas été facile de le faire sur un quadruple relais. C’est dommage d’être allés aussi loin sans aller jusqu’à 24 heures, mais la chance n’était pas de notre côté. C’est difficile de décrire ce que l’on ressent émotionnellement et physiquement au Mans et cette année, nous avons eu des hauts et des bas. Nous avons connu quelques soucis avec la voiture pendant la course, mais les gars dans le stand n’ont jamais abandonné, malgré tout ce qui leur est tombé dessus. Un bon état d’esprit, une belle bagarre qui montrent réellement les qualités de l’écurie. »

Cécile Bonardel (citation d'après le communiqué de l'écurie)

Photo : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT DES 24 HEURES, 24 HEURES DU MANS, MERCREDI 13 JUIN 2012, ESSAIS LIBRES. La chance n'était pas du côté de l'écurie britannique