Rencontre avec Ben Hanley (CEFC Manor TRS Racing)

Le pilote britannique Ben Hanley dispute en 2017 sa deuxième saison complète en endurance. Depuis qu'il a effectué ses débuts en Championnat du Monde d'Endurance FIA (WEC) à Spa-Francorchamps en mai dernier, il s'est tranquillement fait un nom.

Outre sa saison complète en European Le Mans Series (ELMS) au sein de l'équipe américaine DragonSpeed, le pilote de Manchester, âgé de 32 ans, est aussi devenu une figure de la catégorie LMP2 en WEC,et  déjà passé par trois équipes différentes.

Ben Hanley a ainsi couru à Spa-Francorchamps chez TDS Racing, au Nürburgring chez G-Drive Racing puis, à partir des 6 Heures de Mexico, chez CEFC Manor TRS Racing. C'est précisément au Mexique que le Britannique, associé à Jean-Eric Vergne et Matt Rao, a offert à cette dernière équipe son premier podium au début du mois de septembre.

Vous êtes cette année le seul pilote du WEC à avoir couru pour trois teams différents. L'adaptation est-elle difficile ?
Ben Hanley : Toutes ces équipes utilisent la même voiture, elles font courir l'ORECA 07, alors pour être honnête, ce n'est pas si difficile que ça. Cela serait peut-être le cas si les voitures avaient été différentes, il m'aurait alors fallu un peu de temps pour m'y habituer. Il s'agit surtout de devoir faire connaissance avec les ingénieurs, les gens de l'équipe, ce genre de choses... Je crois qu'il me reste encore deux teams chez qui courir pour avoir fait le tour de la question (rires).

Nico Lapierre et vous-même êtes coéquipiers chez DragonSpeed en ELMS, mais vous voici maintenant rivaux en WEC. En avez-vous parlé ensemble depuis Mexico ?
Non, pas vraiment. En ELMS, nous travaillons vraiment bien ensemble et il n'y a jamais eu de problème entre nous. Nous essayons toujours de nous entraider et de nous motiver mutuellement. Mais ici, nous sommes dans deux équipes différentes, alors c'est une situation différente.

Comment avez-vous trouvé ces nouvelles LMP2, qui sont plus puissantes cette année ?
Je pense que la voiture 2017 m'a mieux convenu que celle de l'année dernière. C'est ma deuxième année en endurance, alors je me sens plus à l'aise en course, avec la stratégie et avec la gestion du trafic. Ca se passe bien, et il me faut juste rester dans le rythme et continuer à attaquer.

Propos recueillis par Jeff Carter