« Mes trois meilleurs souvenirs LMP1 », par Sébastien Buemi.
Dans l’histoire du Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC), la course des 8 Heures de Bahreïn à venir sera marquée par l’adieu aux prototypes LMP1, avant l’introduction de la très attendue catégorie Hypercar pour la Saison 9.
Au fil des années, le WEC a connu des batailles enthousiasmantes en LMP1 entre Porsche, Audi et Toyota. Un pilote le sait mieux que personne : le Suisse Sébastien Buemi. Depuis 2012, il est un pilier de Toyota Gazoo Racing et de son programme LMP1 et sera en piste pour conquérir le mois prochain son troisième titre Pilotes LMP1 avec la marque nippone.
FIAWEC.com a ainsi demandé à Sébastien Buemi d’évoquer les souvenirs préférés de son parcours en LMP1.
2014 : Champion du Monde« Devenir Champion du Monde en compagnie d’Anthony (Davidson, ndlr) fut un sentiment extraordinaire et l’un des souvenirs LMP1 qui compte le plus à mes yeux. Ce fut une année spéciale, une saison débutée avec Nicolas Lapierre et achevée avec Anthony. Battre à la fois Porsche et Audi fut de toute évidence pour nous une énorme performance et je me sens toujours très fier d’avoir remporté le premier titre de Toyota en Championnat du Monde d’Endurance FIA. »
2018 : première victoire aux 24 Heures du Mans« Bien sûr, gagner en 2018 Le Mans pour la première fois a été exceptionnel – tout spécialement après ce qui s’était passé en 2016. Gagner au Mans, c’est tout simplement le rêve de tout pilote d’endurance. Nous avions auparavant connu au Mans des moments très difficiles : en 2014, nous avions la meilleure voiture mais ça n’a pas fonctionné et en 2016, abandonner dans le dernier tour a été un crève-cœur. Kazuki (Nakajima, ndlr) a vécu cette expérience avec moi et quand nous avons franchi la ligne d’arrivée deux ans plus tard, c’était juste incroyable. C’était encore plus spécial de le faire avec Kazuki car il comprenait ce que ça signifiait après ce que nous avions traversé ensemble. »
2020 : troisième victoire consécutive au Mans« Gagner à nouveau au Mans en 2020 se doit d’être mon troisième souvenir préféré de l’ère LMP1. C’est toujours fabuleux de gagner au Mans, mais y parvenir une deuxième, puis une troisième fois, c’est vraiment impressionnant. On commence à sentir qu’on est en train de devenir une personnalité de l’histoire des 24 Heures. Brendon (Hartley, ndlr) est aussi un ami très cher. Nous avons habité ensemble quand j’avais 15-16 ans et partager une voiture avec lui des années plus tard était quelque chose de particulier. Alors, gagner au Mans ensemble, c’était simplement extraordinaire ! »