Un weekend en demi-teinte pour Signatech-Nissan
Photo: Photo : Jeff Carter - D.R.
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Un weekend en demi-teinte pour Signatech-Nissan

 

 

Pour la première fois de son histoire, l’écurie Signatech-Nissan engageait deux voitures aux dernières 24 Heures du Mans. Inscrite au Championnat du Monde d’Endurance de la FIA avec une voiture, l’équipe française a terminé 9ème de la catégorie LMP2 et a marqué les points de la cinquième place au Championnat du Monde, certains concurrents présents au Mans ne disputant pas l’intégralité du Championnat. La seconde Oreca-Nissan a échoué au pied du podium.

Après un début de saison difficile avec un abandon précoce lors des 12 Heures de Sebring, manche inaugurale du Championnat du Monde, l’écurie Signatech-Nissan est parvenue à redresser la barre dans la Sarthe avec les deux voitures à l’arrivée. La course ne fut pas des plus tranquilles pour l’équipe berruyère puisque la voiture n°23, seule à marquer des points au Championnat pour le trophée de la meilleure équipe LMP2, est sortie de la piste dans le virage de Mulsanne dimanche vers quatre heures du matin. Olivier Lombard est parvenu à rentrer au box, mais les mécaniciens mettront 40 minutes pour réparer les dégâts.

C’est ensuite Franck Mailleux qui est parti à la faute dans la première chicane des Hunaudières. L’Oreca-Nissan a été tractée hors du bac à graviers et le pilote français a pu reprendre la piste, sans autre conséquence qu’une perte de temps. Le troisième larron, Jordan Tresson, issu de la Nissan GT Academy, a assuré de solides relais malgré son manque d’expérience, tout comme ses équipiers de voiture sœur n°26.

Cette dernière a terminé au pied du podium de la catégorie LMP2 à cause d’une crevaison qui a endommagé la carrosserie. Tous les espoirs de podium se sont alors envolés, l’immobilisation s’éternisant. Roman Rusinov, Pierre Ragues et le débutant Nelson Panciatici ont démontré la compétitivité de la voiture avec une troisième place en LMP2 sur la grille de départ.

Jordan Tresson : « J’ai vécu un rêve ! C’était incroyable ! Je suis vraiment fier de faire partie de l’équipe, qui a fait un travail extraordinaire ! J’ai énormément appris au contact de mes équipiers. On a passé plus de dix jours sur place avec un certain stress et un planning chargé. Apprendre la piste et gérer le trafic, étaient les choses les plus difficiles. »

Pierre Ragues : « J’y ai cru longtemps, on a joué la fiabilité plutôt que la performance pure, être à l’arrivée au Mans est toujours un exploit, même si, si près du but c’est rageant ! »

Cécile Bonardel (citations issues des communiqués de l’écurie)

Photo : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT DES 24 HEURES, 24 HEURES DU MANS, MERCREDI 13 JUIN 2012, ESSAIS LIBRES. Un weekend mitigé pour Signatech-Nissan aux 24 Heures du Mans.